Québécoise from Québec... un weekend relaxant finalement traumatisant: PARTIE 2

Alors la suite de notre weekend à Montréal…

Nous nous sommes réveillées lundi matin, trop tôt pour nous, avec le charmant bruit de la «beine» à ordures… notre journée s’annonçait «charmante». Nous avons paqueté les bagages, nous nous sommes poupounées et nous étions alors prêtes à affronter les centres commerciaux et les bureaux d’avocats, pour Miranda.

Nous avons donc stationné l’echomobile à la Place Ville Marie afin de maximiser nos déplacements et surtout pour ne pas avoir à se geler à -30… Quand je vais à Montréal, j’ai toujours dans l’idée qu’il y fera plus chaud. J’avais donc un manteau pas très chaud en velours côtelé (finalement idéal pour le shopping intensif) et Miranda avait nul autre qu’un beau trench de printemps! On avait beaucoup trop d’espoir concernant Dame Nature je crois!

Alors une fois à Place Ville Marie, la shoppaoolique, que je suis est devenue complètement folle et j’en ai eu pour mon argent. Il y a des magasins à perte de vue, c’est incroyable! C’est alors que la chasse aux trésors a débuté! Environ 30 minutes plus tard et 4 Aldo différents croisés sur ma route, j’ai compris que j’étais perdue. Pour une fille qui, lorsqu’elle magasine, n’a pas de tête, être perdue dans les souterrains montréalais il n’y a rien de spectaculaire. Au lieu de m’apitoyer sur mon sors, j’ai décidé de continuer à magasiner. 3 milliards de magasins plus loin j’étais VRAIMENT perdue. J’ai donc demandé mon chemin à la charmante dame au comptoir de services. Après avoir eu l’air d’une vraie touriste avec ma carte des souterrains, mes yeux au bord du désespoir j’ai FINALEMENT retrouvé mon chemin! Dieu Merci! Mais je n’avais encore rien vue! Nous nous sommes donc rendue au 1000 de La Gauchetière pour une autre entrevue. Pendant ce temps j’ai décidé de m’installer tranquille, sans déranger personne avec ma revue sur le bord de la patinoire dans l’Atrium TRÈS animé! Avant me mettre à lire, j’ai regardé les patineurs mettrent les pieds sur une glace fraîchement zambonisée. Au fait pourquoi est-ce que la zambonie n’est pas passée logiquement en cercle autour de la patinoire… L’homme-zambonie l’a passé environ 5 fois à la même place… bizarre… Bon alors je regardais les gens patiner. Le jeune papa montrant à son fils à patiner, un couple de personnes âgées se tenant la main, deux jeunes ado en «date» trop gênés pour se toucher mais les étoiles dans les yeux… mais coup de théâtre… Un gros gars patine fièrement avec un chandail de hockey des boys, un petit garçon d’à peine 10 ans qui a un t-shirt de Che Guevara… hey hey hey franchement ils brisent tout l’atmosphère de ma patinoire romantique.

J’ai finalement vécu la pire chose de tout mon voyage et je pense même de tout le l’hiver…J’étais assise, toujours au bord de la patinoire, il n’y avait qu’une vitre d’un pied me séparant d’elle. Très concentré par l’article de l’***** de Martineau dans ma revue (il m’aura suivi tout mon voyage!) tout à coup, une immense mascotte de poulet est apparue à deux pouces de ma figure. J’ai serrée ma revue tellement fort qu’elle a courbée, j’ai crié très fort «Non! Pas moi!» et je me suis mise à trembler comme une feuille, les larmes aux yeux. J’étais horrifiée! Le gars dans la mascotte a dû en rire un bon coup et il devait être loin de s’imaginer qu’il tomberait sur une fille qui a une peur bleue des mascottes et des clowns. Trente minutes plus tard j’étais encore sous le choc… et la mascotte avait disparue après m’avoir traumatisée.

Je hais les mascottes, j’ai peur des clowns, je n’ai pas le sens de l’orientation et il fait froid à Montréal.